La réelle différence entre le transport en messagerie par rapport à l’affrètement, est le fait qu’il existe a minima une rupture de charge entre le point d’enlèvement et de livraison dans le cadre d'un transport en messagerie. Alors que que dans le cadre d'un transport en affrètement routier, c'est le même moyen de transport qui sera utilisé de l’enlèvement à la livraison.
En messagerie, un premier chauffeur sera responsable de l’enlèvement des marchandises au cours d’une tournée dédiée à une zone géographique. Cette marchandise sera alors déposée sur une plateforme d’éclatement, où elle sera triée par zone de destination.
La marchandise sera ensuite transférée vers une autre plateforme, responsable de la livraison sur cette zone de destination. Enfin, un troisième chauffeur sera alors responsable de la livraison de cette marchandise.
En divisant le transport en plusieurs étapes, le transporteur optimise ses tournées d’enlèvement et de livraison. Cela permet donc d’optimiser ses coûts de transport. A contrario, le transporteur multiplie le nombre de manipulations au cours des différentes ruptures de charge, et augmente donc ses coûts de manutention.
C’est donc cet équilibre subtil entre optimisation des flux, et augmentation des manutentions qui explique le fait que la messagerie soit plus compétitive sur des expéditions de faible volume. Même si cela n’est pas une règle mathématique, on évoque souvent que la messagerie est moins couteuse pour un maximum de 5 à 7 palettes.
Par contre, ces ruptures de charge implique un délai de livraison souvent supérieur à celui de l’affrètement. En France, les délais moyens de livraison en messagerie sont de 24h, 48h ou 72h.
Au delà de la signification légale du terme affrètement, ce qui caractérise le transport en affrètement versus la messagerie, est le fait que le moyen de transport utilisé sera le même à l’enlèvement et à la livraison.
Dans la plupart des cas, ce moyen de transport ne sera pas dédié : le transporteur effectuant la prestation aura rempli son camion avec d'autres marchandises, et donc d'autres arrêts pour optimiser son trajet grâce à des bourses de fret ou en direct avec des commissionnaires.
Les délais en affrètement sont donc de manière générale plus courts que ceux de la messagerie.
Au moment de choisir entre affrètement et messagerie, posez vous donc les questions suivantes: quelle quantité vais-je fréquemment faire transporter ? Quel est mon délai de livraison idéal ? Quel est niveau de sécurité exigé ? Quels niveau de risque suis-je prêt à accepter lors des ruptures de charge : casse, perte, freinte ?
Ces flux sont très différents en terme d'organisation opérationnelle, mais aussi d'un point de vue pilotage.
Les solutions TMS Messagerie
L'ensemble des transporteurs de type Messagerie n'acceptent plus de demandes de transport par mail ou téléphone. Il faut soit se connecter à leur portail, soit en EDI ou API, soit utiliser ce que certains appellent une "Station Chargeur". Celles-ci permettent de générer des étiquettes pour un panel plus ou moins large de transporteurs.
Exemples de solutions TMS Messagerie : Teliae, TDI...
Les solutions TMS Affrètement
Ici, la plupart des échanges se faisaient encore par mail, téléphone et Excel. Ces méthode sont en train de disparaitre grâce à l'apparition d'une nouvelle génération de TMS très simples à mettre en oeuvre, permettant de collaborer en temps réel avec tous vos transporteurs. Ceux-ci peuvent parfois être mise en place en quelques heures, et vous permettent d'avoir une vision centralisée de tous vos transports avec tous vos transporteurs.
Exemples de solutions TMS Affrètement : Transwide, Transporeon, Shiptify...
Les solutions TMS Affrètement et Messagerie
Malheureusement, il n'existe pas de solution qui soit performante sur les 2 périmètres. La meilleure solution restant de combiner une solution sur chacun de vos flux. Si vous souhaitez échanger avec l'un de nos experts partenaires pour en discuter de vive voix, vous pouvez nous contacter via expert@logtech.news.