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Perte de temps, données non fiables, mauvaise synchronisation des flux, clients non satisfaits, les problématiques sont multiples et de plus en plus complexes. Si l’on prend l’exemple du maritime, le prix du container a été multiplié par 10, les retards et congestions au port sont devenus monnaie courante et une pénurie de containers pénalise les chargeurs depuis plus de 12 mois. Aujourd’hui, lorsqu’un chargeur envoie de la marchandise, tout le transport est devenu une boîte noire avec très peu d’actions possibles en cas d’aléas. Les solutions de suivi digitales récemment développées semblent être une première réponse à ces nouveaux enjeux.
La solution EasyTrack de Safecube avec un système de récupération de données via diverses sources (compagnies maritimes, ports, suivi de navire par AIS, données clients etc.) localise en temps réel les marchandises. La plateforme met à disposition une carte avec le tracé du flux et tout un panel d’informations. Chargeurs et transitaires ont donc accès à des ETA (Estimated Time of Arrival) recalculés en fonction des aléas. Et des notifications, et alertes apparaissent lors d’événements imprévus (retards, congestion aux ports etc.).
Au-delà du pilotage au quotidien, la plateforme est également conçue pour aider à l’analyse de performance en proposant un tableau de bord analytique avec les délais, retard, comparaison des transporteurs et des voies.
Au-delà du suivi de son container, digitaliser le transport de sa supply chain apporte des gains annexes comme l’amélioration de la relation avec ses clients. La complexité du transport maritime pousse les clients des chargeurs et des transitaires à être de plus en plus en demande d’information sur le suivi. L’aspect temps réel de la récupération des données permet de fournir une information fiable rapidement auprès du client. Celui-ci est donc informé assez vite en cas de retard de livraison par exemple. À termes, on constate une amélioration de la relation clients/ fournisseurs, ou chargeurs/transitaires grâce à cette transparence.
La qualité de la donnée y est aussi pour beaucoup. La multiplicité des sources de récolte d’information permet d’être plus indépendant vis-à-vis des compagnies maritimes et donc de fournir une donnée parfois même plus fiable.
La dimension écologique est une composante importante des solutions de suivi temps réel. Au-delà d’une meilleure maîtrise de sa visibilité, la solution EasyTrack de Safecube permet de faire de l’optimisation de routes. La comparaison des routes et le calcul des temps d’arrivée permet de prioriser les prochains trajets. À terme, cette réduction du temps de trajet permet une réduction de l’empreinte carbone des chargeurs. Prenons l’exemple de Michelin, dont Safecube suit près de 70% des flux du groupe. La multinationale a pu réduire jusqu’à plusieurs jours ses délais de livraison grâce à l’analyse des routes et le choix d’une liaison ou d’un terminal plus qu’un autre.
Également la notion de transfert modal est intéressante. Aujourd’hui des solutions de suivi comme celle de Safecube permettent de fiabiliser le transport maritime et donc de favoriser le passage de l’aérien (très polluant) au maritime.
Reprenons l’exemple de Michelin. Sur le flux de France à Oman, la voie maritime a permis une réduction significative de l’empreinte carbone. Safecube a pu calculer que pendant le transport de marchandises, l'empreinte carbone par voie aérienne était de 4200 kg/T pour 5600 km. Le transport maritime a enregistré une émission de carbone de 150 kg/T pour 10 000 km. Le transfert modal a permis de passer de 42T de CO2 dans l'air à 1,5T pour 10T d'expédition. Le groupe enregistre donc 40T de CO2 économisées pour chaque expédition.
Des solutions de suivi telles qu’EasyTack de Safecube apportent indéniablement une valeur pour toutes les industries ayant des enjeux de visibilité sur leur transport. Celle-ci remplissent un double enjeu, à la fois de pilotage au quotidien, mais aussi d’indicateur de performance pour de l’optimisation. À termes toutes cette donnée récoltée peut avoir un vrai impact sur la maîtrise de ses émissions de CO2 et accompagner une transition vers une supply chain plus green.
